Question de M. MOULY Georges (Corrèze - RDSE) publiée le 01/07/2004
M. Georges Mouly attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur le problème posé par le manque d'infirmiers (ères) libéraux (ales) en milieu rural qui, malgré le relèvement du numerus clausus, est toujours d'actualité puisque l'effet de ce relèvement ne se fera sentir que dans quelques années. Dans cette perspective, il le remercie de bien vouloir lui préciser ce qu'il entend mettre en oeuvre pour permettre une transition harmonieuse entre la situation actuelle et la situation future, tout en préservant les patients du milieu rural.
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Transmise au Ministère de la santé et des solidarités
Réponse du Ministère de la santé et des solidarités publiée le 07/09/2006
Le ministère de la santé est particulièrement attentif à former un nombre d'infirmiers permettant de répondre aux besoins de la population. C'est pourquoi le nombre d'étudiants admis à entreprendre des études d'infirmier, fixé à 16 236 en 1997, a été régulièrement augmenté, jusqu'à atteindre 30 000 en 2003, chiffre maintenu en 2004 et 2005, ce qui représente un quasi-doublement en six ans des effectifs formés. Cette politique d'accroissement du flux des étudiants en formation a porté ses fruits puisque le nombre d'infirmiers en exercice, 404 563 en 2001, était de 452 466 en 2005, soit 11 % d'augmentation en quatre ans. Dans l'avenir, il est souhaitable de maintenir un nombre d'infirmiers formés à un niveau élevé, afin de garantir la qualité des soins dispensés. Par ailleurs, le nombre d'infirmiers en exercice varie sensiblement d'une région à l'autre : si la densité au plan national est de 747 infirmiers pour 100 000 habitants en 2005, elle est de 603 pour 100 000 habitants en Picardie et de 967 pour 100 000 habitants en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il sera tenu compte de cette inégale répartition géographique dans la fixation des quotas infirmiers au cours des prochaines années.
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