Question de M. DÉTRAIGNE Yves (Marne - UC-UDF) publiée le 27/07/2006

M. Yves Détraigne attire l'attention de M. le ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille sur l'aberration que représente, de manière pratique, la "journée" de solidarité pour de nombreux professionnels.

Si le « prélèvement » de solidarité permet sans aucun doute d'améliorer l'aide aux personnes âgées et handicapées, le lundi de Pentecôte coûte en revanche de l'argent sans générer de rentrées correspondantes aux collectivités locales et à certaines professions, comme les transporteurs routiers dont la journée de solidarité se déroulait, cette année, un jour où la réglementation leur interdisait d'exercer leur profession…

De même, dans l'éducation nationale, cette journée pose de gros problèmes organisationnels aux familles dans la mesure où les parents sont sensés être au travail alors que leurs enfants sont en congés….

Ces quelques exemples démontrant que l'organisation de la journée de solidarité aboutit, dans de nombreux cas, à des situations abracadabrantes, il lui demande s'il ne serait pas plus réaliste, plus judicieux et plus efficace de maintenir la contribution spécifique sans pour autant imposer cette journée de travail fictif.

- page 1992

Transmise au Ministère de la santé et des solidarités


La question est caduque

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