Question de M. SIGNÉ René-Pierre (Nièvre - SOC) publiée le 01/02/2007
M. René-Pierre Signé souhaite interroger M. le ministre de la santé et des solidarités sur les modifications qui peuvent être apportées aux compétences reconnues du métier d'opticien. Ces mesures restrictives portent sur la mise en place des lentilles de contact et sur le suivi des patients qui bénéficient de ces prothèses, plus particulièrement sur la contactologie de spécialité (lentilles sur mesure). Il rappelle qu'il existe : des lentilles dites à renouvellement fréquent (lentilles mensuelles ou journalières) fabriquées par moulage par des multinationales (85 %) ; et des lentilles à renouvellement annuel pour les lentilles souples, ou tous les deux ans pour les lentilles rigides perméables à l'oxygène. Il s'agit de lentilles standards ou plus souvent de lentilles « sur mesure ». L'adaptation de ces lentilles fait appel à une recherche de beaucoup de paramètres, à une technicité accomplie et à un suivi régulier. Ces lentilles « sur mesure », souples ou rigides, sont très utilisées pour la correction de la presbytie. Leurs essais prennent plus de temps et imposent un suivi, un accompagnement rigoureux, ce qu'assurent les opticiens, qui, ayant suivi un enseignement universitaire, sont formés à l'exécution de ces actes. En pratique, la correction des amétropes se fait en partenariat entre ophtalmologistes et opticiens, ou par les opticiens eux-mêmes. Les opticiens apportent d'indispensables connaissances techniques, qui sont autant d'aides offertes aux ophtalmologistes dans le cadre d'un partenariat, les orthoptistes ne bénéficiant pas de la formation demandée et nécessaire. Sa question se résume à cette simple interrogation : les opticiens auront-ils encore la possibilité de mettre en place, d'adapter ces lentilles et d'assurer le suivi des patients pour juger de la tolérance de cette prothèse et de l'excellence de la correction de l'amétropie ?
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La question est caduque
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