Question de M. MAHÉAS Jacques (Seine-Saint-Denis - SOC) publiée le 28/06/2007

M. Jacques Mahéas attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur la prise en charge du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV).
Cette infection virale est la maladie sexuellement transmissible la plus fréquente dans le monde. En France, elle est à l'origine de la majorité des cancers du col de l'utérus, dont on diagnostique chaque année 3400 nouveaux cas et qui causent dans le même temps 1000 décès. Un vaccin préventif existe désormais contre le HPV et est préconisé pour les adolescentes n'ayant pas encore eu de rapports sexuels. Le Conseil supérieur d'hygiène publique de France recommande même de généraliser la vaccination chez les jeunes filles dès leurs quatorze ans. Mais le prix élevé du seul vaccin autorisé, de l'ordre de 500 euros, reste dissuasif.
En conséquence, comme il s'agit d'un véritable enjeu de santé publique, il lui demande ce qu'elle compte faire pour assurer le remboursement du vaccin contre le HPV et mettre en œuvre un programme de vaccination ciblant les adolescentes.

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Réponse du Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports publiée le 27/09/2007

La ministre de la santé, de la jeunesse et des sports a signé le 5 juillet dernier l'arrêté modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux. Le vaccin contre le papillomavirus (HPV) est désormais remboursé à 65 % par la sécurité sociale. La prise en charge de ce vaccin concerne les jeunes filles âgées de quatorze ans et les jeunes filles et jeunes femmes de quinze à vingt-trois ans qui n'auraient pas eu de rapports sexuels, ou au plus tard dans l'année suivant le début de la vie sexuelle. Ces indications reprennent les recommandations faites par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France. Toutefois, la vaccination ne dispensera pas les femmes d'un dépistage régulier par frottis cervico-utérin.

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