Question de M. VIRAPOULLÉ Jean-Paul (La Réunion - UMP) publiée le 20/12/2007

M. Jean-Paul Virapoullé attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur l'arrêté du 6 janvier 1962 qui réglemente la profession d'esthéticienne. Celui-ci, pris à une époque où bon nombre d'esthéticiennes étaient peu formées, interdit les épilations, qui représentent une part importante du chiffre d'affaires des esthéticiennes. Aujourd'hui, celles-ci sont mieux formées et réclament une modification du décret allant dans le sens d'une possibilité de faire des épilations. Il l'interroge donc sur ses projets en la matière.

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Réponse du Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative publiée le 17/07/2008

L'arrêté du 6 janvier 1962 fixe la liste des actes médicaux pouvant être pratiqués uniquement par des médecins ou par des auxiliaires médicaux ou par des directeurs de laboratoires d'analyses de biologie médicale non médecins. La pratique des techniques d'épilation en dehors de la pince ou de la cire est réservée aux seuls titulaires d'un diplôme de docteur en médecine. Il est souligné que d'autres techniques récentes sont apparues comme une épilation à la lumière pulsée par « lampe flash » que les esthéticiennes en France ne peuvent donc pas pratiquer, alors que cela est possible dans les instituts de beauté européens. S'il est vrai que le niveau de qualification des esthéticiennes s'est élevé avec une obligation de posséder un diplôme pour exercer, la sécurité des clients doit être pleinement assurée. Les pouvoirs publics ont donc entamé une réflexion prenant en compte l'évolution des techniques ainsi que les impératifs de sécurité sanitaire. Une telle réflexion est nécessaire en raison des enjeux de santé existants avant d'envisager toute modification des textes actuellement en vigueur.

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