Question de M. LONGUET Gérard (Meuse - UMP) publiée le 05/03/2009

M. Gérard Longuet attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur les délais très longs des opérations de contrôle des passagers au terminal 3 de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
En effet, sur les 4 machines dont dispose par exemple la porte A du terminal, seules deux semblent être simultanément en service, alors que le planning des embarquements peut prévoir l'embarquement de plusieurs centaines de passagers dans un délai très rapproché.
Ces carences qui durent depuis plusieurs mois entraînent très régulièrement des retards pour le décollage des appareils et des préjudices aux passagers.
Il lui demande quelles mesures il compte prendre pour faire en sorte que le contrôle de sécurité des passagers soit effectué avec la capacité totale de traitement prévue par Aéroports de Paris.
Il lui rappelle à ce sujet que les passagers du terminal 3, fréquenté par des compagnies "low cost" qui opèrent des vols réguliers, paient, comme tous ceux de Roissy, des taxes d'aéroport d'un montant très elevé.

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Réponse du Secrétariat d'État aux transports publiée le 30/07/2009

Sur l'ensemble des terminaux de l'aéroport de Paris-Roissy - Charles-de-Gaulle, la société Aéroports de Paris fait appel à des sociétés de sûreté pour la réalisation des opérations, imposées par la réglementation européenne en matière d'inspection/filtrage des passagers et de leurs bagages de cabine. Les contrats de sous-traitance prévoient que le nombre d'agents de sûreté, déployés sur chaque poste d'inspection filtrage soit ajusté chaque jour en fonction des programmes de vols et des informations données par les compagnies aériennes, et ce par période de quinze minutes sur toutes les aérogares. Afin de limiter l'impact financier sur la taxe aéroportuaire, il est en effet fondamental d'ajuster au mieux les besoins en effectifs au regard de la demande. Dans la pratique, il est cependant extrêmement difficile d'adapter totalement les moyens techniques et humains aux variations d'un fonctionnement en hub et aux aléas d'exploitation d'un grand aéroport comme celui de CDG. Les planifications d'agent de sûreté peuvent ainsi parfois s'avérer insuffisantes à certaines périodes. Consciente de ce problème, la direction générale de l'aviation civile (DGAC), attentive à la qualité du traitement des passagers, a fixé à Aéroports de Paris des objectifs quantifiés par des indicateurs prenant en compte notamment les temps d'attente aux postes d'inspection filtrage. Elle travaille également avec les compagnies aériennes de façon à mieux prendre en compte cette problématique en restant attentive au coût global du dispositif.

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