Question de M. GUÉRINI Jean-Noël (Bouches-du-Rhône - SOC) publiée le 29/03/2012
M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation des réfugiés originaires d'Érythrée, de Somalie, du Soudan ou d'Éthiopie.
Plus de cinq mille personnes qui avaient trouvé refuge en Libye ont dû fuir de nouveau pour trouver abri en Tunisie ou en Égypte. Doublement réfugiées, ces personnes survivent dans des camps où les conditions de vie sont extrêmement dures voire dangereuses comme en témoigne un récent rapport de mission d'Amnesty International. Ces réfugiés ne peuvent pas rentrer dans leur pays où ils seraient persécutés. Ils ne peuvent pas non plus retourner en Libye où aucune protection ne leur est garantie.
Alors que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a lancé un appel en mars 2011 afin que la communauté internationale se montre solidaire et que les États européens acceptent de prendre en charge ces réfugiés, en octobre 2011, seuls sept États avaient apporté une réponse favorable. À ce jour, la France maintient son refus d'accueillir ne serait-ce que certains de ces réfugiés sur son sol et prône des solutions à moyen ou long terme totalement inadaptées à cette situation d'urgence.
Ces réfugiés sont mus par une extrême nécessité et des vies humaines sont en jeu. Aussi lui demande-t-il pourquoi la France, qui s'est tant mise en avant lors du conflit libyen, ne répond pas positivement à l'appel de solidarité du HCR.
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Transmise au Ministère des affaires étrangères
La question est caduque
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