Question de Mme SCHILLINGER Patricia (Haut-Rhin - SOC) publiée le 05/04/2012

Mme Patricia Schillinger attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la santé sur le recul de l'accès à la contraception et à l'avortement. Les études épidémiologiques récentes montrent que l'accès aux soins devient plus difficile pour un grand nombre de femmes : le droit et la liberté de choix en matière de santé et de contraception sont inscrits dans la loi mais ne le sont plus suffisamment dans les faits. Douloureusement conquis, ces droits doivent être défendus car ils sont inséparables d'une société qui refuse le sexisme, l'exclusion sociale et les discriminations. Éducation, prévention, conseils, soins : l'organisation médico-sociale nationale doit leur permettre d'exercer des choix de vie éclairés. Il est essentiel qu'elles puissent avoir accès à des programmes de prévention à tous les âges de la vie, à un suivi gynécologique de toutes les femmes sur tout le territoire et à tous les âges et, par conséquent, en garantissant la présence de praticiens assurant ce suivi sur tout le territoire sans dépassement d'honoraires. Des mesures urgentes doivent être mises en œuvre : la gratuité de l'ensemble des moyens de contraception disponibles y compris les préservatifs féminins et masculins dans le cadre de l'assurance maladie, la garantie du droit à l'avortement sur tout le territoire, en garantissant l'existence et l'accès aux structures de proximité capables de prendre en charge les femmes dans les délais prévus par la loi. En conséquence, elle souhaiterait connaître quelles sont les mesures urgentes que le Gouvernement entend mettre en place afin de lutter contre le recul de l'accès à la contraception et à l'avortement.

- page 822

Transmise au Ministère des affaires sociales et de la santé


La question est caduque

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