Question de M. NAVARRO Robert (Hérault - SOC-A) publiée le 22/11/2012
M. Robert Navarro attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur le réseau de succursales de la Banque de France et les missions qu'il assume. Il s'avère que des projets de réduction d'effectifs et d'implantations se précisent à nouveau, notamment dans la région Languedoc-Roussillon et dans l'Hérault. Or les besoins des populations, des entreprises et des collectivités sont avérés, notamment dans le traitement du surendettement ou de la médiation du crédit.
De surcroît, la Banque de France dispose d'outils d'information et d'expertise significatifs et joue un rôle d'accueil utile dans ses implantations locales. Aussi, il lui demande dans quelle mesure, les qualités et les missions des succursales de la Banque de France seront prises en considération dans le cadre des évolutions en cours.
Les fermetures de la caisse de Béziers en 2014 et la suppression de l'implantation permanente à l'horizon 2020 et la fermeture de la caisse de Nîmes en 2015 seraient dommageables au tissu économique de la région alors que l'expertise des personnels de la Banque de France est reconnue à la fois par les collectivités territoriales, les autorités consulaires et les organismes professionnels et que la crise financière de 2008 a montré l'importance d'une implantation de proximité. La crise que l'on subit encore montre que les services de la Banque de France doivent continuer à jouer pleinement leur rôle dans le cadre du développement et de la compétitivité des territoires.
Aussi, il lui demande de bien vouloir expertiser les conséquences d'une telle restructuration pour le développement des territoires et pour l'avenir des personnels qui ont déjà subi plusieurs plans de réduction des effectifs. Il rappelle que la région Languedoc-Roussillon a déjà payé un lourd tribut au plan d'adaptation précédent. Il souhaite donc vivement que la région conserve ses structures actuelles dans le respect du contrat de service public et de l'aménagement du territoire. Enfin, il souligne que l'excellente situation financière de la Banque de France devrait lui permettre de ne pas être concernée par la problématique de réduction des déficits publics.
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