Question de M. VANLERENBERGHE Jean-Marie (Pas-de-Calais - UDI-UC) publiée le 06/02/2014
M. Jean-Marie Vanlerenberghe attire l'attention de M. le ministre du redressement productif sur la situation de l'industrie graphique en France qui représente 67 219 salariés en 2012. Le secteur de l'imprimerie de « labeur » (hors presse) représente à lui seul 60 % de cette industrie et est essentiellement composé de petites entreprises familiales de moins de 10 salariés. À la lecture des données économiques, c'est un secteur fragilisé, avec une baisse de 30 % du nombre d'établissements depuis 2000 et une réduction de 28 % des salariés. L'année 2013 a connu une nouvelle détérioration avec de nouvelles défaillance.
Dans ce secteur devenu fortement concurrentiel par l'évolution des technologies, l'érosion de la demande finale des imprimés a conduit entre autres, à une amorce de concentration des entreprises, à la non-reprise des très petites entreprises (TPE) après le départ à la retraite du dirigeant. L'enjeu de ce secteur pour faire face aux évolutions du numérique et pour maintenir sa compétitivité par rapport à des nouveaux entrants, est de passer d'une organisation artisanale à une organisation industrielle. Par ailleurs, il conviendrait de moderniser son appellation en supprimant le générique de « labeur » qui la dessert notamment auprès des jeunes générations.
Il y a donc danger. La France paye actuellement le prix de son inertie, de son manque de vision stratégique et son absence de politique industrielle.
Il lui demande quelles sont les actions qui peuvent être mise en œuvre afin d'accompagner cette filière à développer une véritable politique industrielle.
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Transmise au Ministère de l'économie et des finances
La question est caduque
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