Question de Mme BEAUFILS Marie-France (Indre-et-Loire - CRC) publiée le 20/03/2014

Mme Marie-France Beaufils attire l'attention de M. le ministre du redressement productif sur la situation des fonderies du Poitou. Elle constate que, deux ans après le conflit qui avait opposé les culassiers d'Ingrandes-sur-Vienne au groupe Montupet, c'est au tour, aujourd'hui, de la fonderie Fonte.

Les 460 salariés de cette unité de production fabriquent des produits à 65 % pour Renault et 35 % pour Fiat.

L'actionnaire principal Tecksid, à 85 %, et Renault, à 15 %, envisagent de faire appel à un nouveau financeur, 4A Industrie, dont la création a été enregistrée le 10 mars 2014 au tribunal de commerce de Nanterre et qui deviendrait alors l'actionnaire principal.

Les représentants des salariés proposent que la recapitalisation puisse être faite par Renault, principal donneur d'ordre, afin de pérenniser les liens avec la fonderie. L'État pourrait ainsi, par sa présence dans le capital de Renault, comme cela a été souhaité lors de la prise du capital public dans PSA, se donner plus de moyens d'actions et défendre ainsi les intérêts industriels.

Les salariés attendent notament que la décision de fabrication d'un nouveau produit, le carter K9, version allégée (norme Euro 6) dont ils ont mis au point le prototype, soit confirmée très rapidement par Renault, dans la mesure où les produits actuels sont en fin de vie.

L'accent doit être mis sur des programmes de voitures à basse consommation.

Elle lui propose d'inscrire le site d'Ingrandes-sur-Vienne dans ce processus industriel, puisque ses salariés disposent d'un réel savoir-faire dans ce domaine. Elle lui demande enfin de lui préciser les voies de l'intervention de Renault dans la recapitalisation de cette unité de production.

- page 755

Transmise au Ministère de l'économie et des finances


La question est caduque

Page mise à jour le