Question de M. CIGOLOTTI Olivier (Haute-Loire - UDI-UC) publiée le 24/11/2016

M. Olivier Cigolotti attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les dangers des antidépresseurs durant la grossesse. En effet, certains antidépresseurs pris pendant la grossesse sont associés à une augmentation du risque de troubles du langage chez l'enfant. C'est le cas des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), autorisés pendant la gestation. Pourtant, une dernière étude jette à nouveau le doute sur leur innocuité, elle établit un lien entre la prescription de ces médicaments et la survenue de troubles du langage chez les enfants exposés in utero. Les chercheurs de l'université de Columbia révèlent une association entre la prise d'antidépresseur ISRS et les troubles de la parole. La probabilité de perturbation du langage est accrue de 63 % par rapport aux enfants dont les mères étaient en bonne santé. Les médicaments n'ont en revanche pas d'impact sur les troubles de l'apprentissage ou de la motricité. Certains antidépresseurs sont soupçonnés de traverser la barrière du placenta, qui protège le foetus. La paroxétine, a été pointée du doigt par plusieurs travaux. Les derniers en date établissent un lien avec des malformations foetales. Sur un plan plus large, ces traitements ont été liés à des troubles neuro-développementaux comme l'autisme ou l'hyperactivité. Au regard des nombreux scandales concernant des traitements médicaux ayant des effets tératogènes, une campagne d'information sur le sujet serait nécessaire. Aussi, il lui demande ce qu'elle compte mettre en place pour mieux informer les femmes enceintes sur les risques des antidépresseurs pendant la grossesse.

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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

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