Question de Mme FÉRAT Françoise (Marne - UDI-UC) publiée le 22/12/2016
Mme Françoise Férat attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la gestion des violences au sein des services de psychiatrie. La Haute autorité de santé (HAS) a donné en novembre 2016 plusieurs recommandations afin qu'elles puissent être mieux gérées et évitées. Trois incidents violents de patients hospitalisés se produisent chaque semaine en moyenne, soit environ 500 000 par an. Signes d'une souffrance psychique profonde, ils ont des conséquences lourdes sur les professionnels comme sur l'ensemble des patients, témoins, victimes ou acteurs. Ils pourraient être évités dans plus de la moitié des cas et mieux pris en charge, en évitant le recours aux mesures de restriction de liberté. Dans le cadre de son programme « psychiatrie et santé mentale », initié depuis 2013, la HAS donne aujourd'hui des outils destinés aux professionnels pour comprendre, prévenir et mieux gérer (individuellement, collectivement et en alliance avec le patient) ces incidents. Tout patient doit, tout d'abord, pouvoir participer à la prévention de ses propres moments de violence. Il est nécessaire d'éviter avant tout ces épisodes en l'écoutant, en identifiant les signaux d'alerte qui lui sont propres, afin d'en tirer les enseignements. Il s'agit d'un travail quotidien pour ne plus subir la violence et pouvoir se recentrer sur le soin. Elle lui demande les intentions du Gouvernement afin d'aider les professionnels à mettre en œuvre ces recommandations.
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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé
La question est caduque
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