Question de M. LONGEOT Jean-François (Doubs - UDI-UC) publiée le 27/04/2017

M. Jean-François Longeot attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les préoccupations des radiologues quant à la baisse annoncée par l'union nationale des caisses d'assurance maladie du remboursement des actes radiologiques : une baisse de 6 % pour les actes de radiologie générale et une baisse de 2 % sur les forfaits techniques de scanner et d'imagerie par résonance magnétique (IRM).
Cette mesure risque de porter atteinte à une radiologie de qualité au service de tous les patients et favorise la disparition des cabinets d'imagerie de proximité obligeant les patients à des déplacements importants et augmentant les délais de rendez-vous.
Or il convient de rappeler que ces professionnels de santé se sont engagés depuis longtemps dans une démarche responsable de maîtrise des dépenses, d'innovation et de qualité au service des patients. Il est également à noter que les radiologues ont besoin de matériel de haute technologie très coûteux devant être renouvelé fréquemment. Maintenir cette qualité d'exercice demande des investissements considérables. Cette baisse des actes risque de mettre en péril l'équilibre économique des structures d'imagerie médicale, tout particulièrement des cabinets de proximité qui assurent le maillage du territoire. Les territoires sont déjà fragilisés par l'absence de structures médicales suffisantes.
C'est pourquoi il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement pour répondre à l'inquiétude de ces professionnels de santé soucieux du bien-être de leurs patients et quelles mesures il entend prendre afin de lutter efficacement contre les déserts médicaux et sauvegarder la radiologie de proximité qui reste une mesure efficace de prévention médicale.

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Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

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