Question de M. GILLES Bruno (Bouches-du-Rhône - Républicains) publiée le 11/10/2017

Question posée en séance publique le 10/10/2017

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Réponse du Ministère de l'intérieur publiée le 11/10/2017

Réponse apportée en séance publique le 10/10/2017

M. Gérard Collomb, ministre d'État, ministre de l'intérieur. Pour moi, ce 1er octobre a été un dimanche d'horreur. J'étais avec mes deux filles, qui ont treize et neuf ans. Nous déjeunions ensemble quand, à quatorze heures, j'ai appris la nouvelle de cet attentat horrible contre les deux jeunes filles. Je me suis immédiatement rendu à Marseille pour connaître les circonstances dans lesquelles s'était produit cet attentat.

J'ai appris ce qui s'était passé avant, c'est-à-dire le vol à Lyon, la garde à vue, puis la libération. J'ai immédiatement demandé à l'Inspection générale de l'administration de diligenter une enquête, dont je rendrai les conclusions publiques dans une heure. Je les aurai auparavant envoyées aux familles. Nous leur devons la vérité.

Nos services sont pleinement engagés pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet attentat, et vous verrez, monsieur le sénateur, qu'elle sera faite dans les prochaines semaines.

M. le président. La parole est à M. Bruno Gilles, pour la réplique.

M. Bruno Gilles. Lutter efficacement contre le terrorisme passe, nous l'avons bien compris, par une dimension policière et judiciaire, mais la guerre que nous livrent les terroristes est aussi une guerre de sens, qui vise à conquérir les esprits.

Le déni de réalité face au totalitarisme islamique est flagrant et paralyse malheureusement notre État.

M. le président. Il faut conclure !

M. Bruno Gilles. Une violence extrême gangrène notre pays. Le combat est donc aussi culturel. (Applaudissements sur des travées du groupe Les Républicains et du groupe Union Centriste.)

Mme Éliane Assassi. N'importe quoi !

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