Question de M. DECOOL Jean-Pierre (Nord - Les Indépendants-A) publiée le 29/03/2018
M. Jean-Pierre Decool attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la vocation de la cité administrative de Lille.
Ce bâtiment appartenant à l'État et réunissant les services administratifs, il lui demande quelle vocation il entend lui accorder. Il semble que ce bâtiment de 24 étages, de 20 000 m², puisse rester dans le giron de l'État ou être revendu au secteur privé.
Il lui demande quelles sont ses intentions, au regard des interrogations du personnel, (environ 2 000 personnes) et quelles dispositions il entend prendre pour la recherche de nouveaux locaux.
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Transmise au Ministère de l'action et des comptes publics
Réponse du Ministère de l'action et des comptes publics publiée le 28/03/2019
La cité administrative de Lille constitue une des priorités du projet de schéma stratégique immobilier des services de l'État dans la région des Hauts de France, dont les orientations sont les suivantes : optimisation et rationalisation du parc dans tous les territoires (performances d'occupation, réduction du parc locatif, recherche d'une meilleure performance économique et énergétique ) ; synergie et cohérence avec les autres politiques immobilières promues par l'État (accessibilités, création des maisons de l'État, logement ) ; amélioration du cadre et des conditions de travail (développement de nouveaux modes de travail, mutualisation des espaces et équipements collectifs). Située à proximité des axes autoroutiers et à moins de 10 minutes à pied de deux stations de métro et de deux gares (TER et TGV), la cité administrative constitue un des grands pôles administratifs de l'État dans la ville. Lille abrite 200 000 m2 occupés par des services de l'État, ce qui représente au total 9000 postes de travail : l'immeuble de la cité accueille, à lui seul, 1 100 postes de travail (pour une surface de 34 700m2) et environ 100 000 usagers par an. Au regard des évolutions à la fois réglementaires et fonctionnelles des locaux à usage tertiaire, l'ensemble du site nécessite une profonde remise à niveau engendrant d'importants travaux, notamment pour réduire son empreinte énergétique. L'importance des travaux, qui seraient à réaliser en milieu occupé, ainsi que la recherche de rationalisation de ses occupations a conduit l'État à étudier différentes options, allant de la restructuration lourde à la relocalisation des services, associée à la valorisation de l'immeuble, par voie de cession ou de bail. Ces études se sont inscrites dans le cadre du Grand Plan d'Investissement et de la création du nouveau programme budgétaire 348, consacré à la rénovation des cités administratives et à l'amélioration de leurs performances énergétiques. Elles ont pris naturellement en compte à la fois la nécessité de regrouper des services actuellement émiettés dans l'agglomération et en location et l'amélioration des conditions d'accueil du public et de travail des agents. Le projet a finalement été présenté lors de la Commission Nationale de l'Immobilier Public (CNIP) qui s'est tenue le 11 janvier 2019. Il a été décidé de construire une cité neuve au sein de la zone d'aménagement dite « la Porte des Postes », bien desservie par les transports en commun. Ce projet devra permettre de regrouper en un seul site, 1925 postes de travail actuellement répartis sur toute l'agglomération. Il devra permettre également de réaliser une économie énergétique substantielle (environ 12,2 Gwhep/an). La livraison de l'ensemble est prévue en décembre 2022, conformément au calendrier du programme 348. Parallèlement, des études seront menées concernant la cité actuelle, dont le foncier, particulièrement bien situé au cur de Lille, a fait l'objet de différentes marques d'intérêt.
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