Question de M. GAY Fabien (Seine-Saint-Denis - CRCE) publiée le 20/12/2018
M. Fabien Gay attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur le rejet de l'industriel états-unien Ford de l'offre de reprise de son site de Blanquefort par le belge Punch Powerglide jeudi 13 décembre 2018.
Le site de Blanquefort, en Gironde, existe depuis 1972. Ford avait déjà, en 2008-2009, annoncé un désengagement de ce site, suite à quoi il avait bénéficié de subventions et du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). L'un des objectifs phares du CICE était d'encourager la création d'emplois.
Le plan social complet qui résultera de ce rejet concerne les 850 salariés de l'usine, sans compter l'impact sur les emplois induits. Sur ces 850 emplois, il semble prévu que 350 partent en préretraite, que 150 soient reclassés à l'usine GFT et, pour les autres, ce sera un reclassement ou un licenciement avec des accompagnements spécifiques. Il s'agit d'une véritable catastrophe pour le secteur, en termes d'emplois.
Ce désengagement de Ford en Europe ne se limite pas à la France, puisqu'un plan de restructuration est également en cours à Sarrelouis, en Allemagne, qui concerne 1 500 emplois.
L'industriel a donc, pour le cas de la France, touché ces aides publiques, sans pour autant jouer le jeu, puisque dix ans plus tard, il abandonne le site de Blanquefort et refuse la proposition de reprise.
Il souhaite savoir combien Ford a touché d'argent public et tout particulièrement au titre du CICE. Il lui demande également s'il est d'accord sur le principe de conditionner ce type d'aides publiques aux entreprises à de véritables résultats en termes de création d'emplois.
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Transmise au Ministère de l'économie, des finances et de la relance
La question est caduque
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