Question de M. RAMBAUD Didier (Isère - LaREM) publiée le 30/04/2020
M. Didier Rambaud attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie et des finances sur la situation des entreprises de loisir indoor. En 2019, le loisir indoor représentait près de 5 000 entreprises, 30 000 salariés, pour 30 millions de clients adultes et enfants. Les loisirs indoor de proximité proposent des activités récréatives diverses, populaires et accessibles à tous, telles que parcs de jeux pour enfants, trampolines, laser-game, bowling, karting, escape-room, simulation, salles d'escalade, de fitness, foot en salle
Ces entreprises sont très majoritairement des très petites, petites et moyennes entreprises (TPE et PME), et face à la crise sanitaire actuelle, la plupart d'entre elles, comme dans d'autres secteurs d'activité, ne pourront se relever sans des décisions fortes de soutien, notamment d'annulation des charges. Elles risquent en effet de faire face à une vague de liquidations judiciaires et de licenciements massifs. La date de reprise d'activité pour ces entreprises est encore inconnue, et les conditions dans lesquelles elles pourraient reprendre sont sujettes à question, compte-tenu de la nature même de ces activités qui la plupart du temps se déroulent en groupes.
Par ailleurs, et comme pour beaucoup d'entreprises, les recettes ont été réduites à néant durant la période de confinement, alors même que les charges continuent de s'accumuler.
De nombreuses mesures ont été annoncées par le Gouvernement pour un soutien massif aux entreprises. Pour certaines structures cependant, de petite taille, celles-ci pourraient s'avérer insuffisantes. C'est le cas dans ce secteur d'activité du loisir indoor où une annulation totale des charges peut constituer l'unique moyen de survie.
Aussi, il demande au Gouvernement comment il pourrait envisager, pour ces petites entreprises de ce secteur d'activité, des mesures d'annulation pures et simples de certaines charges pendant la période de fermeture imposée par le contexte sanitaire.
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Transmise au Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
La question est caduque
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