Question de M. DAGBERT Michel (Pas-de-Calais - SOCR) publiée le 21/05/2020
M. Michel Dagbert attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les modalités d'admission des candidats aux concours internes du second degré.
La crise sanitaire du Covid-19 a entraîné la modification des modalités et du calendrier des concours de recrutement des enseignants (agrégation, certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré - CAPES, certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique - CAPET, certificat d'aptitude au professorat de l'éducation physique et sportive - CAPEPS - et certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel - CAPLP).
Ainsi, pour les candidats externes, l'épreuve écrite d'admissibilité sera organisée en juin-juillet et leur permettra, lorsqu'elle sera réussie, d'obtenir le statut de fonctionnaire-stagiaire et de connaître leur affectation pour la rentrée de septembre 2020.
En revanche, pour les candidats aux concours internes, qui ont déjà passé les épreuves d'admissibilité, les épreuves orales d'admission sont maintenues et devront se dérouler à l'automne 2020. Le report des oraux à 2021 prévu pour les candidats au concours externe ne leur est pas appliqué.
Or, aux yeux de ces candidats, ceci pose de nombreuses questions.
Outre le fait que leur temps de préparation sera nettement plus court, il leur semble par exemple compliqué de pouvoir préparer l'oral pendant l'été 2020 alors que les bibliothèques universitaires seront pour la plupart fermées.
Il leur paraît aussi difficile de réviser, ou être absents dans les premiers mois de l'année, alors qu'ils sont chargés de nombreuses tâches administratives et que ces premières semaines sont déterminantes pour le reste de l'année.
De plus, ceux d'entre eux qui réussiront le concours seront les derniers à se positionner sur les postes vacants.
Alors que, s'agissant très souvent de contractuels de l'éducation nationale, ils ont assuré la continuité pédagogique durant cette période particulière, ils se retrouvent dans l'incertitude quant à leur possible prochaine affectation.
Cette décision risque également de mettre en difficulté les établissements scolaires dont de nombreux postes resteront non pourvus à la rentrée, alors que les circonstances particulières dans lesquelles va se dérouler la prochaine rentrée scolaire nécessiteraient que chaque élève puisse suivre, sans délai, l'intégralité des cours.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement sur cette question.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse
La question est caduque
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