Question de M. CANÉVET Michel (Finistère - UC) publiée le 11/06/2020
M. Michel Canevet attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé concernant le terme d'accouchement et de naissance sous le secret dit « sous X ». Cette expression d' « accouchement sous X » est donnée par les auteurs et les commentateurs et correspond au fait que toute femme enceinte puisse décider d'accoucher d'une manière anonyme.
En France, chaque année, 700 enfants naissent encore « sous X », sans filiation, sans identité, sans racine.
Or, l'article 326 du Code Civil indique seulement que : « Lors de l'accouchement, la mère peut demander que le secret de son admission et de son identité soit préservé ». En aucun cas cet article ne mentionne l'inscription « sous X », il est seulement question de « secret ».
Jugé péjoratif, ce terme « sous X » est donc impropre et porte atteinte à la dignité des nombreuses personnes nées dans cette situation.
Il souhaiterait donc savoir si, par le biais d'une circulaire par exemple, le corps médical pouvait être mis dans l'obligation d'utiliser d'autres termes que « sous X », tels que « accouchement anonyme », « accouchement sous le secret » et d'enfant « né sous le secret ».
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Transmise au Ministère de la justice
La question est caduque
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