Question de M. HENNO Olivier (Nord - UC) publiée le 29/10/2020
M. Olivier Henno attire l'attention de Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion sur les effets néfastes du jour de carence en période de pandémie. L'épidémie de la Covid-19 continue de se développer très rapidement dans notre pays et le nombre de citoyen qui sont des cas-contacts augmente de façon exponentielle.
Quand un salarié présente les symptômes de la Covid-19, ou est testé positif, il est placé en arrêt de travail et doit rester isolé pendant sept jours. Le même protocole est appliqué aux personnes ayant été en contact avec un malade, afin d'éviter qu'elles ne contaminent leurs collègues.
Cependant, tout le monde ne respecte pas cette règle : un arrêt maladie est en effet synonyme d'une perte de salaire pour beaucoup de travailleurs, en raison du délai de carence pendant lequel aucune indemnisation n'est versée.
Pendant l'état d'urgence, ce délai de carence avait été supprimé. Mais depuis le 10 juillet, les arrêts
maladies ne sont plus indemnisés dès le premier jour.
Début octobre, le Gouvernement a tenté de répondre à cette problématique en proposant que les
cas contacts à risque qui sollicitent un maintien à domicile sur le site de l'assurance maladie ne se
voient appliquer aucun délai de carence.
Malheureusement, il est très difficile pour un malade de déclarer toutes les personnes qu'il ou elle a
rencontré lors des sept derniers jours et d'autres refusent de le faire pour ne pas divulguer qu'ils sont
malades
Il attire l'attention du ministre sur la nécessité de supprimer le délai de carence dans la
période du couvre-feu comme cela avait été le cas lors du confinement pour limiter la propagation
de la maladie.
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Transmise au Ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion
La question est caduque
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