Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 17/12/2020
M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre de la transition écologique, chargée de la biodiversité sur l'incompréhension que suscite sa décision d'interdire purement et simplement la pratique de la pêche de loisir pendant le confinement.
Il s'agit pourtant d'une activité solitaire qui se pratique en pleine nature et ne semble donc pas de nature à faciliter la propagation du virus.
Les associations de pêcheurs assurent le Gouvernement de leur entier soutien aux règles de prévention en veillant au strict respect par leurs adhérents des règles de distanciation et de protection individuelle.
Cependant, elles manifestent leur incompréhension face à l'interdiction qui leur est assignée alors que d'autres activités sportives de plein air sont autorisées et que des pays voisins autorisent la pratique de la pêche de loisir dans le respect des mesures sanitaires.
La reprise des activités après le déconfinement du 11 mai 2020 n'a pas eu de conséquences néfastes sur la santé des pratiquants et leurs proches.
De plus, l'action de pêcher est source de bien être, de calme et de sérénité dont les esprits ont tant besoin dans le contexte de crise sanitaire que nous traversons.
Il lui demande donc dans quel délai elle entend autoriser de nouveau la pêche de loisir dans les rivières et plans d'eau dans le respect des gestes barrière.
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Réponse du Secrétariat d'État auprès de la ministre de la transition écologique, chargé de la biodiversité publiée le 21/01/2021
Dans le cadre du second confinement, le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire limitait les déplacements citoyens à des impératifs professionnels ou sanitaires. La pêche de loisir n'entrait pas dans les exceptions autorisées. Les seules activités de pêche autorisées étaient celles rendues nécessaires par des activités d'intérêt général. Cependant, les nouvelles conditions de dérogation au confinement mises en place à partir du 28 novembre 2020 et jusqu'à la fin du confinement ont été rendues plus souples. La nouvelle dérogation au confinement a permis la pratique individuelle (ou avec des membres de sa cellule familiale) de la pêche de loisirs dans un périmètre de 20 km autour du lieu de résidence pendant une durée maximale journalière de 3 heures. Comme cela avait déjà été le cas durant le premier confinement, le professionnalisme et la responsabilité de la Fédération nationale de la pêche en France et de la protection des milieux aquatiques (FNPF), des fédérations et des associations de pêche en eau douce méritent d'être salués. Ces instances ont, en effet, communiqué auprès de leurs adhérents afin de les informer de ces règles, et ont assuré le lien avec les directions départementales des territoires notamment pour les dérogations permettant les activités d'intérêt général.
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