Question de Mme FÉRAT Françoise (Marne - UC) publiée le 11/02/2021

Mme Françoise Férat rappelle à Mme la ministre de la transition écologique les termes de sa question n°17876 posée le 17/09/2020 sous le titre : " Suppression de la commission nationale d'évaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et déchets radioactifs ", qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour.

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Réponse du Ministère de la transition écologique publiée le 11/03/2021

La Commission nationale d'évaluation, CNE2, a été instituée par la loi du 28 juin 2006, en prolongement de la Commission instituée par la loi du 31 décembre 1991, dite CNE1. La Commission est chargée d'évaluer annuellement l'état d'avancement des recherches et études relatives à la gestion des matières et des déchets radioactifs. Cette évaluation donne lieu à un rapport annuel, destiné au Parlement français et plus précisément l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Ce rapport est rendu public. Il permet d'éclairer les pouvoirs publics sur les moyens nécessaires pour la mise en œuvre de la stratégie de gestion des matières et déchets radioactifs et sa cohérence tout en identifiant les points les plus sensibles des problématiques scientifiques et technologiques qu'elle recouvre. La situation particulière de la Commission, indépendante des institutions, a été voulue par le législateur, afin d'assurer une évaluation globale de la recherche française en matière de gestion des substances radioactives dans un contexte où de nombreux acteurs sont impliqués. Pour réaliser ses missions, la CNE organise des auditions mensuelles des organismes chargés d'études et de recherches, en particulier l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs et le CEA. Ces réunions conduisent à la synthèse d'avis et de recommandations qui participent à l'amélioration de la stratégie de gestion des matières et des déchets radioactifs. Au regard de l'intérêt des missions qu'elle porte et de son rôle complémentaire à celui des autres experts de la gestion des matières et des déchets radioactifs, le Gouvernement soutient pleinement le travail de la CNE, dont l'existence n'est pas à ce jour remise en cause. Le Gouvernement a d'ailleurs procédé au renouvellement de ses membres pour moitié en 2020 en ouvrant le champ scientifique de la Commission à des domaines tels que la chimie, le stockage des déchets mais aussi la sociologie ou la gestion des grands projets, en lien notamment avec les enjeux du projet Cigéo.

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