Question de Mme ROSSIGNOL Laurence (Oise - SER) publiée le 03/02/2022
Mme Laurence Rossignol attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l'absence de prise en compte des infirmiers et infirmières diplômées d'État (IDE) dans la revalorisation salariale des corps infirmiers prévue dans le cadre du Ségur de la santé.
Appartenant à la fonction publique territoriale, ces infirmiers s'occupent principalement des missions de prévention et d'éducation à la santé des personnes en situation de fragilité, des jeunes ou des agents territoriaux. Les 8 400 soignants concernés, soit près de 4% de l'ensemble du corps infirmier, se voient exclus des revalorisations salariales et des primes prévues par le Ségur de la santé.
Cette mise à l'écart est d'autant plus révélatrice lorsqu'on sait que neuf infirmiers sur dix sont des femmes.
Comment espérer réduire l'écart salarial entre les femmes et les hommes si un pan entier des métiers du soin est laissé de côté ? La « grande cause du quinquennat » en pâtit.
Ces 8 400 infirmiers et infirmières ne touchent pour l'instant aucun des fruits du Ségur de la santé : ni les 35 € nets par mois de rémunération supplémentaire, ni la prime d'engagement collectif portée à 100 € nets par mois. Leur engagement au plus près des personnes fragiles, essentiel dans certains territoires, n'est pas suffisamment reconnu.
Ellel s'interroge donc sur les mesures de rattrapage de ces personnels dans le cadre de l'application du Ségur de la santé.
- page 553
Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question est caduque
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