Question de Mme JOURDA Muriel (Morbihan - Les Républicains) publiée le 10/02/2022
Mme Muriel Jourda attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les inquiétudes des professionnels spécialisés dans la conception, la fabrication et le développement de produits alimentaires. En effet, un projet d'arrêté fixant la liste des substances présentant des propriétés de perturbation endocrinienne exclut le cholécalciférol (principale forme de vitamine D). Or celui-ci est indispensable au bon fonctionnement de l'organisme et sa consommation est considérée par les autorités sanitaires comme un enjeu de santé publique. Il y aurait apparemment une confusion sur l'utilisation du cholécalciférol puisque il peut être utilisé par certains professionnels de l'industrie chimique à des doses très élevées pour l'élimination des rongeurs. Dans cet usage strict, il est considéré comme ayant une action de perturbation endocrinienne sur les rongeurs. Lorsqu'il est administré aux doses autorisées en santé humaine et en alimentaire, il génère des effets extrêmement bénéfiques sur le corps humain.
Il apparaît donc incompréhensible et inquiétant pour les professionnels de ce secteur que le cholécalciférol soit inclus dans ce projet d'arrêté, d'autant plus que la législation européenne permet l'usage de celui-ci selon des doses précises calculées en fonction de l'âge et des éventuels traitements thérapeutiques.
Elle lui demande donc quelles sont ses intentions en la matière.
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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question est caduque
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