Question de M. LONGEOT Jean-François (Doubs - UC) publiée le 17/02/2022
M. Jean-François Longeot attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur le risque de disparition de l'élevage de volailles en plein air. En effet, depuis l'automne 2021, les éleveurs de volailles en plein air se trouvent dans l'obligation de confiner leurs animaux en raison de cas avérés d'influenza aviaire sur le territoire français. Ces épisodes de grippe aviaire se multiplient depuis 5 ans, ayant comme conséquence la fin du « plein air » alors que les œufs vendus comme tels ne le sont plus. Cependant ce type d'exploitation est autonome et ne présente que peu de risques en termes de diffusion du virus au contraire des élevages industriels pour lesquels la claustration des animaux en grand nombre peut être davantage propice au développement et à la propagation des épizooties. Les petits producteurs de plein air sont des exploitations à taille humaine répondant à une demande de proximité. Il est donc important de mieux prendre en compte ces différentes pratique d'élevage. Imposer l'abattage ou la claustration sans dérogation possible pour le plein air, risque de mettre en péril ces modes d'élevages pourtant largement soutenus par le grand public. Ces petits producteurs plein air travaillent avec éthique et loin des systèmes de production massive et représentent des milliers d'emplois non délocalisables. Il est à noter que la claustration pendant plusieurs mois peut induire des comportements de cannibalisme pouvant décimer très rapidement tout un élevage. Les professionnels de ce secteur de l'élevage en plein air sont très inquiets de cette situation et réclament des solutions appropriées pour faire face aux situations difficiles que certains vivement sur le terrain. Par conséquent, il lui demande de lui préciser les intentions du Gouvernement.
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Transmise au Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire
La question est caduque
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