Question de Mme ESTROSI SASSONE Dominique (Alpes-Maritimes - Les Républicains) publiée le 24/03/2022
Mme Dominique Estrosi Sassone attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des instituts régionaux de formation sanitaire et sociale de la Croix-Rouge française.
Acteur historique notamment en matière de formation, la Croix-Rouge gère 108 établissements répartis dans 70 sites. La Croix-Rouge représente 12 % de l'offre de formation en France pour les infirmiers, 11% des formations d'aides-soignants et 14% des formations d'assistants de service social.
En juillet 2020, les accords du Ségur de la Santé ont permis une augmentation de la rémunération des agents publics travaillant en hôpital ou en établissement d'hébergement pour personnes âgées et dépendantes (Ehpad) et des professionnels de santé, y compris ceux exerçant dans les instituts de formation publics. Dans le secteur privé à but non lucratif, les établissements de la formation ont tous été exclus de cette revalorisation, ce qui crée des inégalités salariales et un déficit d'attractivité professionnelle.
C'est le cas de la Croix-Rouge française qui, depuis la mise en place des mesures Ségur, déplore des départs de formateurs vers les établissements publics qui offrent des conditions salariales meilleures.
Fondée en 1864, reconnue d'utilité publique en 1945, présente dans 27 pays, la Croix-Rouge française rencontre des grandes difficultés pour recruter malgré différentes actions menées.
Alors que la Croix-Rouge française souhaite pouvoir continuer d'exercer ses missions pour laquelle elle est reconnue, elle lui demande quelles mesures il entend mettre en œuvre pour répondre au désarroi des formateurs, corriger les inégalités du Ségur de la santé et permettre un élargissement de l'accord Ségur aux autres organisations professionnelles du secteur privé non lucratif.
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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question est caduque
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