Question de M. GUÉRINI Jean-Noël (Bouches-du-Rhône - RDSE) publiée le 31/03/2022

M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur les tragiques conséquences du conflit au Yémen.
Le fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a indiqué, le 12 mars 2022, que 47 enfants ont été tués ou mutilés en janvier et février dans la guerre qui dévaste le Yémen. L'agence onusienne estime que, depuis le début du conflit, en 2014, plus de 10 200 enfants ont été tués ou blessés, sachant que le bilan réel est probablement beaucoup plus élevé. De surcroît, plus de 2 500 écoles sont inutilisables après avoir été détruites, occupées pour des besoins militaires ou utilisées comme refuge pour les déplacés.
Selon l'ONU, la guerre a fait 377 000 morts, dont une grande majorité en raison des conséquences indirectes des combats, comme le manque d'eau potable, la famine et les maladies. Pays le plus pauvre de la péninsule arabique, le Yémen a vu reculer encore son niveau de développement. Quelque 80 % de ses près de 30 millions d'habitants dépendent de l'aide humanitaire. Le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dresse cet atroce constat : en 2021, un enfant yéménite de moins de 5 ans mourait toutes les neuf minutes en raison du conflit.
En conséquence, il lui demande quel rôle peut jouer la France afin d'aider à trouver une solution pacifique à un conflit qui a abouti à ce que l'ONU considère comme la pire et la plus grande catastrophe humanitaire au monde.

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Transmise au Ministère de l'Europe et des affaires étrangères


La question est caduque

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