Question de Mme JOSEPH Else (Ardennes - Les Républicains) publiée le 26/05/2022

Mme Else Joseph interroge Mme la ministre de la santé et de la prévention sur la situation de la pédopsychiatrie en France. En raison de sous-effectifs, il devient difficile de suivre les jeunes, notamment dans les départements où l'on apprend qu'il n'y aura plus un seul pédopsychiatre. En dix ans, les effectifs auraient même été divisés par deux, ce qui est inquiétant pour les évolutions à venir. Ce manque flagrant a ainsi des conséquences problématiques : allongement des délais d'attente, risque de ne pas détecter les troubles psychiques chez les jeunes, augmentation des inégalités territoriales, etc. Les causes sont multiples. On invoque la faible attractivité de la profession et l'absence de dispositifs qui permettraient d'augmenter le nombre de pédopsychiatres (le numerus clausus est ainsi mis en cause par les responsables de la profession). Pourtant, il y a vraiment urgence dans ce domaine, car ce sous-effectif conduit à négliger la santé mentale de beaucoup de jeunes. Elle lui demande donc ce que les pouvoirs publics envisagent pour lutter contre cette situation chronique, qui fait hélas l'objet de mesures limitées et partielles.

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La question est caduque

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