Question de M. PLA Sebastien (Aude - SER) publiée le 12/01/2023
M. Sebastien Pla interpelle M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les conditions défavorables auxquelles les exploitants viticoles font face à mesure que le prix des matières sèches explose et engendre une hausse des charges estimée à près de 20 % : pénurie de verre, carton d'emballage, capsules d'aluminium, mais aussi de piquets d'espaliers, étiquettes, délais rallongés par 4
ainsi qu'il l'a déjà pointé voilà des mois dans la question 27984 en date du 19 mai 2022, sans que jamais une réponse ne lui soit apportée.
Il lui rappelle que ces contraintes de production rallongent les délais et coûts de mise en bouteille et avec eux la mise en commercialisation, mettant en tension les trésoreries, et que celles-ci constituent une double peine puisqu'elles se surajoutent à une baisse de la consommation et une fermeture des marchés, qui empêchent de répercuter ces surcoûts sur les prix de vente pour les compenser.
Il dénonce, de plus, l'effet cumulatif de l'augmentation des engrais, des produits phytosanitaires, du gaz, de l'électricité
qui érode lentement les trésoreries, malgré les dispositions fiscales et sociales déployées pour pallier les conséquences économiques successives de la crise sanitaire, du gel d'avril 2021 et de la guerre en Ukraine.
Dans ce contexte de reprise économique poussive, il estime ainsi que le soutien à l'export par une aide à la promotion de nos vins français pour la conquête de nouveaux marchés devient pressant et persiste à réclamer des mesures exceptionnelles pour atténuer le choc, telles que le recours à la consigne de verre pour pallier les besoins les plus urgents mais aussi des mesures plus pérennes pour accompagner la filière.
En outre et s'il se réjouit que la récolte de cette année ait été bonne, il tient toutefois aussi à pointer le désarroi des producteurs parmi lesquels les coopérateurs du bassin languedocien et l'informe que ceux-ci réclament, en urgence, la mise en place d'aide au stockage, d'une distillation mesurée et de replantation différée sur certains secteurs.
Il lui demande donc quels sont les signaux qu'il compte adresser rapidement à ces professionnels afin de garantir à nos exploitants des perspectives à la hauteur d'une récolte de qualité et d'encourager au renforcement de nos avantages compétitifs de cette filière fortement exportatrice.
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Transmise au Ministère de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt
La question est caduque
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