Question de M. DAGBERT Michel (Pas-de-Calais - RDPI) publiée le 19/01/2023
M. Michel Dagbert attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur le dépistage de la maladie de Lyme.
Difficile à diagnostiquer, cette maladie est très douloureuse et peut avoir des conséquences graves et handicapantes. Lorsqu'elle n'est pas soignée, elle peut, à terme, affecter la plupart des organes humains.
Le test immuno-enzymatique de dépistage (ELISA) actuellement utilisé n'étant pas fiable à 100 %, il est souvent nécessaire de réaliser un test par immunoempreinte (western blot) afin de confirmer le résultat. Celui-ci n'est remboursé par la sécurité sociale que si les résultats au test ELISA se sont révélés positifs.
Or certains médecins précautionneux, notamment en raison des risques d'erreur et de faux-négatifs du premier test, décident de recourir au second test western blot, même si le test ELISA s'est révélé négatif.
Dans ce cas le patient ne peut obtenir le remboursement du western blot, même si ce dernier révèle des traces de la maladie de Lyme.
Un nombre non négligeable de personnes concernées souhaitent donc le remboursement du test western blot, quel que soit le résultat du premier dépistage.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position sur ce sujet.
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Transmise au Ministère de la santé et de la prévention
La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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