Question de M. CHARON Pierre (Paris - Les Républicains) publiée le 23/03/2023

M. Pierre Charon attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports sur la fiabilité des protocoles d'homologation relatifs à l'autonomie des voitures électriques.
De nombreuses revues techniques automobiles publient régulièrement des articles sur les problèmes d'autonomie des véhicules électriques et constatent que la valeur indiquée diffère largement de sa capacité réelle. Entre la valeur annoncée, atteinte lors de tests probablement réalisés dans des conditions parfaites, favorables et la réalité, la différence peut être assez conséquente.
Dans une récente étude, l'association de consommateurs « Que choisir » a mesuré l'autonomie de 20 véhicules de marques et de gammes différentes et l'a comparée avec l'autonomie annoncée par les constructeurs. Il y aurait jusqu'à 33,4 % d'écart entre la valeur indiquée et la réalité.
Or, l'autonomie est une question essentielle pour les automobilistes et devient l'un des principaux critères de choix d'une voiture électrique.
Pour l'association, ce serait le protocole d'homologation WLTP (la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les véhicules légers) qui ne reflète pas les conditions réelles d'usage. Selon l'association « les constructeurs de voitures électriques enjolivent leurs données sur l'autonomie des batteries et la puissance de charge ».
Contrairement au protocole NEDC, WLTP devait simuler plus précisément les conditions de conduite réelles. Il devait fournir des conditions d'essai uniformes et plus réalistes dans le monde entier et estimer plus précisément l'autonomie de conduite des véhicules électriques sur une base la plus proche possible de l'utilisation quotidienne moyenne. Or, les chiffes communiqués par l'association de consommateurs montre des écarts significatifs entre la valeur indiquée et la réalité.
De plus, l'association a décelé des anomalies concernant la puissance de charge qui est l'autre axe majeur de communication des fabricants. Cette puissance de charge conditionne en effet la rapidité de « remplissage » de la batterie, donc la durée des arrêts indispensables pour faire le « plein » d'électricité. L'étude de l'association de consommateurs prouve aussi que les marques enjolivent leurs chiffres.
Face ce constat, il lui demande ses intentions pour renforcer la fiabilité des protocoles d'homologation relatifs à l'autonomie des voitures électriques.

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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.

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