Question de Mme JOSEPH Else (Ardennes - Les Républicains) publiée le 30/03/2023
Mme Else Joseph attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur la hausse générale des prix dans le domaine de l'alimentation. En effet, une hausse des prix est envisagée dans les mois à venir, avec une inflation qui pourrait ainsi atteindre les 15 % en juin 2023. On a par exemple constaté une augmentation des étiquettes alimentaires de 14,5 % au mois de janvier dernier. Les fournisseurs des produits alimentaires sont par ailleurs affectés par une augmentation du prix des matières premières, ce qui encourage malheureusement cette hausse des prix dans l'alimentation. On peut donc craindre une année difficile avec une nouvelle hausse de 10 %. Les conséquences seraient problématiques, notamment pour les ménages les plus modestes, ainsi que pour tous ceux qui touchent de faibles revenus. Pourtant, différentes pistes ont été suggérées, comme des négociations avec les distributeurs de l'agroalimentaire. Cependant, à l'heure d'un contexte économique et social profondément dégradé, marqué par une réforme des retraites contestée, rien ne se dessine dans la question de la hausse des prix de l'alimentation. Elle lui demande ce que les pouvoirs publics envisagent concrètement pour lutter contre cette hausse générale des prix de l'alimentation, qui risque de prendre une tournure inquiétante. La France a besoin de perspectives et surtout d'un message clair.
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Réponse du Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique publiée le 06/07/2023
Pour aider les Français à faire face à l'inflation, le Gouvernement a mis en place plusieurs mesures : o l'aide exceptionnelle de rentrée o la revalorisation des bourses étudiantes, des APL, des minimas sociaux et des retraites o le bouclier tarifaire sur les prix de l'électricité o le bouclier tarifaire sur les prix du gaz o l'indemnité carburant destinée aux travailleurs o la suppression de la redevance audiovisuelle Rien que la mise en place du bouclier tarifaire a permis à un ménage modeste de préserver 200 euros par mois. Cette politique conduite depuis fin 2021 permet à la France d'afficher un niveau d'inflation parmi les plus bas d'Europe. Le Gouvernement ne nie pas que la situation est compliquée notamment concernant les prix alimentaires. C'est pourquoi le ministre Bruno LE MAIRE a demandé aux distributeurs de contenir leurs marges pour lutter contre l'envolée des prix : c'est le but de l'opération dite « trimestre anti-inflation ». Résultat : depuis le début de l'opération, on constate une baisse de 13% sur les 1700 références concernées. Cette opération devait se terminer le 15 juin, elle est prolongée. Le ministre en charge de l'économie a par ailleurs convoqué les industriels et distributeurs et leur a demandé que les négociations commerciales. Les prix des matières premières sont à la baisse : cette baisse doit se répercuter très rapidement sur les prix dans les rayons.
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