Question de Mme GRUNY Pascale (Aisne - Les Républicains) publiée le 13/04/2023

Mme Pascale Gruny attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur l'avenir des psychomotriciens. Malgré la volonté du législateur de voir les psychomotriciens mieux reconnus et impliqués dans le parcours de soins, la concrétisation de cette volonté se heurte au blocage de la réingénierie depuis dix ans. La réingénierie des professions de santé vise à actualiser les contenus de formation et les champs d'intervention de chaque métier concerné, dans le cadre de la réforme licence-master-doctorat (LMD) voulue par l'Union européenne. Alors que d'autres professions du secteur (infirmier, ergothérapeute, orthophoniste, kinésithérapeute, …) ont terminé leur réingénierie, celle des psychomotriciens est interrompue depuis 2011. Les psychomotriciens attendent une prise en compte des réalités de leur profession, de l'exigence renforcée des contenus théoriques et de la prise en charge de plus en plus de pathologies, en passant la durée des études de trois à cinq ans, par exemple sur le modèle de la formation des kinésithérapeutes. Il apparait aujourd'hui nécessaire de considérer leur rôle important dans les enjeux actuels de santé publique, notamment la prise en soins de l'autisme, de la maladie d'Alzheimer ou encore du vieillissement de la population. Leur champ de compétence ne cesse en effet de s'élargir : mal être, handicap, retards de développement moteur, troubles d'orientation ou du comportement, etc. Ils sont également un soutien indéniable aux aidants, leur prodiguant conseils et informations utiles à l'accompagnement de leurs proches. Ainsi, elle lui demande quelles sont les mesures que compte prendre le Gouvernement concernant l'avenir de la profession de psychomotricien.

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Transmise au Ministère de la santé et de l'accès aux soins


La question est caduque

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