Question de M. LAUGIER Michel (Yvelines - UC-A) publiée le 13/04/2023
M. Michel Laugier attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la réduction du financement de la formation à destination des médecins généralistes impliqués dans la formation des internes en médecine générale et des étudiants en médecine.
Aujourd'hui, plus de 12 000 médecins généralistes sont maîtres de stage en France. La maîtrise de stage est un levier majeur pour former et inciter les jeunes professionnels à s'installer notamment dans les déserts médicaux, les zones rurales ou les zones urbaines sensibles.
Pourtant, depuis le début de l'année 2023, les difficultés de financement des formations à la maîtrise de stage sont particulièrement inquiétantes et constituent un coup d'arrêt au recrutement de nouveaux maîtres de stage des universités (MSU) nécessaires pour former les étudiants.
L'agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) a ainsi restreint brutalement le financement des formations à la maîtrise de stage. Sur les deux dernières années, ce sont 50 % de maîtres de stage en moins qui ont été formés.
À l'heure où nos concitoyens font face un accès de plus en plus difficile aux professionnels de santé et où le Parlement a voté l'allongement d'un an de la formation des internes de médecine générale, le resserrement des financements de la formation va à l'encontre de l'objectif poursuivi par les pouvoirs publics.
De manière générale, c'est à l'ensemble des propositions de formations que les médecins doivent pouvoir accès aisément. Il en va de leur responsabilité comme de celle des patients.
Aussi, il lui demande comment il compte s'assurer que l'ANDPC débloque les moyens financiers nécessaires à la formation des médecins et particulièrement à celle des maîtres de stage en vue d'assurer une formation de qualité et un système de santé accessible à tous.
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Transmise au Ministère de la santé et de l'accès aux soins
La question est caduque
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