Question de M. GILLÉ Hervé (Gironde - SER) publiée le 28/09/2023

M. Hervé Gillé attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur le manque de personnels et d'enseignants qui sévit dans l'ensemble du territoire français.

Loin de la promesse du président de la République de juillet dernier, il manquait, en cette rentrée 2023, au moins un enseignant dans 48% des établissements d'enseignement secondaire français, conséquence des 4 000 postes non pourvus.
Les causes de délaissement de ce métier essentiel sont nombreuses : salaire peu élevé, dégradation des conditions de travail et du statut de l'enseignant...

En Gironde, la situation est la même qu'au niveau national. Les habiletés de chacun viennent combler les trous de dizaine d'années de politique rigoriste concernant l'éducation nationale.
Ainsi, à l'été 2023, le rectorat de Bordeaux a fait publier des petites annonces dans la presse locale pour trouver des contractuels.
A Saint-Symphorien, au collège François Mauriac, il manque 6h de mathématiques, 7h de sciences physiques, un service plein de documentaliste et un remplacement de congés maternité. Le proviseur a envoyé une lettre aux parents d'élèves pour solliciter leur aide afin de trouver des solutions de « déblocage » et pour qu'ils lui fassent parvenir des curriculum vitae.

La situation n'est plus tenable, il faut agir vite et à tous les niveaux (revalorisation, développement du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré et du concours de recrutement de professeurs des écoles, recrutement, salaires). Sans cela, les conséquences sur la scolarité des élèves français seront désastreuses.

Ainsi, il lui demande quelles solutions à court et long terme il a prévu pour pallier la pénurie d'enseignants et de personnels éducatifs.

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Transmise au Ministère de l'éducation nationale


La question est caduque

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