Question de Mme DUMONT Françoise (Var - Les Républicains) publiée le 12/10/2023
Mme Françoise Dumont attire l'attention de Mme la Première ministre sur la baisse historique du nombre de naissances, en France.
Fin septembre 2023, l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié le nombre de naissances pour le premier semestre 2023.
Les chiffres montrent qu'il y a eu 334 000 bébés nés sur notre territoire, soit 25 000 de moins qu'en 2022, sur la même période.
La baisse du nombre de naissance est continue, depuis 2011. Cette année présente les plus mauvais chiffres de naissances, depuis l'après-guerre !
En l'espace de dix ans, le taux de fécondité est passé de 2 enfants, en moyenne, par femme à 1,76 enfant par femme, en France métropolitaine, en 2022.
Le taux de renouvellement de la population (calculé à hauteur de 2,1 enfants par femme) n'est plus atteint depuis longtemps et créera d'énormes difficultés démographiques, d'ici quelques années ; l'immigration massive ne répondra pas automatiquement à ce « manque » de population, la situation actuelle que connaît notre pays (émeutes de l'été 2023, taux d'emprisonnement de personnes étrangères en France, faits divers défrayant la chronique depuis de long mois, etc...) montre que cette stratégie politique est vouée à l'échec. Former de petits citoyens français sur notre sol est sans doute coûteux, mais il s'agit d'un investissement raisonnable que notre société se doit de faire pour préserver les futures générations et ainsi pouvoir prétendre à une immigration choisie et non subie (du fait d'un dépeuplement autochtone, provoqué par une politique familiale française famélique).
Elle lui demande donc, au regard des chiffres alarmants de la démographie française, ce que le Gouvernement entend faire pour permettre à la France de renouer avec la natalité et de lui préciser, en conséquence, quand ce dernier entend-il relancer des politiques natalistes et revenir sur la suppression des allocations et prestations familiales universelles (qui avaient permis, durant plusieurs générations, de protéger le taux de natalité français, avant leur suppression instituée en 2015).
- page 5801
Transmise au Ministère délégué auprès du ministre des solidarités, de l'autonomie et de l'égalité entre les femmes et les hommes, chargé de la famille et de la petite enfance
La question est caduque
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