Question de M. HOCHART Joshua (Nord - NI) publiée le 02/11/2023

M. Joshua Hochart attire l'attention de M. le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion sur l'avenir des centres de formation des apprentis (CFA) et notamment celui situé à La Capelle, dans le département de l'Aisne, qui voit sa rentrée 2024 menacée par la baisse du nombre d'inscrits et par le projet de loi de finances gouvernemental.
De nombreuses économies d'échelle sont demandées aux chambres des métiers alors que ces CFA, majoritairement concentrés sur des métiers connus pour être en tension, risquent de disparaitre et, par la même occasion, de priver de nombreux jeunes d'une insertion rapide, locale et nécessaire dans le monde professionnel.
En effet, les CFA répondent à de nombreux besoins et participent de la réussite de l'initiative gouvernementale « 1 jeune, 1 solution ».
La menace qui pèse sur le CFA de La Capelle n'est malheureusement pas un cas isolé, ceux de Château-Thierry, Urcel, ou encore Caudry seraient également concernés. Cela est inquiétant pour l'avenir de nos entreprises et pour le tissu économique local déjà en souffrance.
Dans la région des Hauts-de-France, les fermetures de petites et moyennes entreprises ainsi que de petites et moyennes industries (PME-PMI) sont récurrentes.
Faute d'entreprises, les néo-artisans doivent renoncer à leur formation avant même d'y avoir eu accès, un contrat d'apprentissage étant nécessaire et préalable à toute inscription dans un CFA. Il s'agit donc là d'un véritable cercle vicieux dans lequel les charges et coûts quotidiens supportés par les entreprises, les obligent à se passer de toute nouvelle embauche, fût-ce même celle d'un apprenti, en partie subventionnée.

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Transmise au Ministère de la santé et de l'accès aux soins


La question est caduque

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