Question de M. DHERSIN Franck (Nord - UC-A) publiée le 07/12/2023

M. Franck Dhersin interroge M. le ministre de la santé et de la prévention au sujet du projet d'implantation d'espaces de télémédecine dans les gares.

Si le droit à la santé a valeur constitutionnelle (décision du Conseil constitutionnel n° 90-283 DC du 8 janvier 1991, loi relative à la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme) et est une priorité de santé publique (loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions), un tiers des Français vivent aujourd'hui dans un désert médical (rapport sénatorial du 29 mars 2022).
Près de deux millions de Français renoncent à des soins. Dans les Hauts-de-France, près de deux habitants sur trois renoncent à des soins ou bien les reportent, 44 % des salariés au salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) voyant leurs symptômes s'aggraver.
Dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux et alors que 90 % des Français vivent à moins de dix kilomètres d'une gare, SNCF Gares et Connexions a le projet de l'implantation de 300 espaces de télémédecine dans 300 gares d'ici à 2828. Les gares sont désormais des noeuds modaux incluant des services complémentaires au seul transport de voyageurs. Il est prévu que ces espaces modulaires bénéficient de la présence d'un infirmier.
Mais afin de rassurer la profession médicale, il lui demande des précisions à la fois sur la garantie de qualité de ces soins et sur leur bon accès pour les personnes âgées, celles-ci représentant une population importante dans les déserts médicaux. Par ailleurs, il lui demande si ces médecins consultés à distance se situeront obligatoirement sur le territoire français.

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Transmise au Ministère de la santé et de l'accès aux soins


La question est caduque

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