Question de Mme MERCIER Marie (Saône-et-Loire - Les Républicains) publiée le 21/12/2023
Mme Marie Mercier attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la pénurie de vaccins contre la bronchiolite, qui touche chaque hiver près d'un nourrisson sur trois. Cette année, un traitement préventif contre le virus respiratoire syncytial (VRS) a été proposé aux parents : le Beyfortus. Mais les doses de cet anticorps monoclonal sont rapidement venues à manquer face à la demande croissante des parents. D'abord accessible en pharmacie sous présentation de prescription et en maternité à l'hôpital, le ministère de la santé a restreint l'accès au traitement aux seules maternités dès fin septembre 2023. Un mois plus tard, France Inter révélait qu'au sein des maternités, les soignants devaient trier les nourrissons pour administrer les doses. Pourquoi une telle situation critique ? Le ministère de la santé a commandé les doses de Beyfortus entre mai et juin, et estimé à ce moment-là la quantité nécessaire pour l'hiver. 200 000 doses ont donc été commandées au printemps alors qu'il en aurait fallu 500 000 pour répondre à la demande. Pour expliquer cet écart, voire cette erreur d'appréciation, le Gouvernement s'est basé sur le taux d'adhésion des parents au traitement contre la gastro-entérite, qui avoisinait les 20-30 %. Aussi, elle souhaite obtenir un point de situation, savoir si d'une part les enfants à risque ont pu être traités et si d'autre part l'ensemble de la demande parentale a peu être satisfaite face à une épidémie toujours inquiétante.
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Transmise au Ministère de la santé et de l'accès aux soins
La question est caduque
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