Question de Mme ROMAGNY Anne-Sophie (Marne - UC) publiée le 03/10/2024
Mme Anne-Sophie Romagny interroge Mme la ministre de la santé et de l'accès aux soins sur l'action du Gouvernement dans le cadre du plan « greffe ».
D'après une association représentant les personnes atteintes d'insuffisance rénale, en 2022, environ 70 % du millier de patients sur liste d'attente pour une greffe et qui sont décédés attendaient un rein. Le 2 avril 2024, se tenait le troisième comité de suivi des plans ministériels pour les prélèvements d'organes et de tissus ; les associations sont en attente de perspective politique et de concrétisation du « plan greffe ».
Le plan greffe « 2022-2026 » prévoyait un budget de 210 millions d'euros pour soutenir l'activité de prélèvement et de greffe. Or, aujourd'hui à mi-parcours, seulement 23 millions ont été engagés.
Par ailleurs, une des mesures principales de ce plan concernait le renforcement des équipes de prélèvement et de greffe, notamment par des infirmiers en pratique avancée (IPA). Ce projet semble ne pas avoir avancé ; les enjeux de leur formation ne sont d'ailleurs pas arbitrés. Si l'annonce d'un « gros coup d'accélérateur » sur la publication des actes règlementaires les concernant est saluée, il est toujours question de la création d'une mention « coordination des prélèvements et des transplantations d'organes et de tissus ».
Face à des retards importants de greffes et au taux record d'opposition des familles au don d'organes (36 % en 2023), elle lui demande quelles mesures le Gouvernement compte mettre en place pour réussir les objectifs du « plan greffe ».
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En attente de réponse du Ministère de la santé et de l'accès aux soins.
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