Question de Mme DUMAS Catherine (Paris - Les Républicains) publiée le 03/10/2024
Mme Catherine Dumas attire l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale sur l'ouverture des centres d'hébergement d'urgence (CHU) et les conséquences dans les établissements scolaires parisiens, en particulier ceux du 17e arrondissement de Paris.
Elle rappelle que, selon l'article L. 2122-27 du code général des collectivités publiques, les maires d'arrondissement ont l'obligation de scolariser tous les enfants présents dans l'arrondissement concerné.
Elle souligne que l'ouverture de CHU a pour conséquence de déséquilibrer les prévisions d'effectifs d'enfants réalisées par le bureau de la prévision scolaire de la Ville de Paris.
Elle cite l'exemple d'une ouverture d'un CHU pour familles avec enfants en situation de handicap psychique, situé dans le 17e arrondissement de Paris, qui va entraîner la scolarisation d'au moins une vingtaine d'élèves supplémentaires, nécessitant la présence d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH).
Elle précise que les difficultés, qui résident dans l'exemple précité, sont nombreuses en raison du secteur concerné, déjà situé en réseau d'éducation propriétaire (REP).
Elle ajoute que l'ouverture de ce CHU met en grand difficulté les établissements du secteur qui ne disposent pas des effectifs d'AESH suffisants et ne peuvent donc pas accueillir les élèves dans les meilleures conditions possibles.
Elle note que cette mise sous tension des établissements scolaires perturbe fortement leur organisation, ce qui contraint les maires d'arrondissement à inscrire les élèves hébergés en CHU dans des écoles de plus en plus éloignées de leur adresse de résidence.
Elle souhaite par conséquent lui demander ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer une meilleure répartition des élèves, notamment avec un handicap, sur l'ensemble des établissements scolaires parisiens.
- page 3440
En attente de réponse du Ministère de l'éducation nationale.
Page mise à jour le