Question de M. GAY Fabien (Seine-Saint-Denis - CRCE-K) publiée le 08/05/2025
M. Fabien Gay appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur la décision du groupe STMicroelectronics de supprimer 1000 postes en France.
Le 30 avril 2025, le fabricant de semi-conducteurs franco-italien STMicroelectronics, qui emploie 11 500 personnes en France annonçait la suppression de 1 000 postes dans la foulée du lancement d'un plan de restructuration annoncé en fin d'année 2024.
La direction a indiqué qu'il s'agirait de départs volontaires, jusqu'à la fin de l'année 2027, sans donner plus de précisions.
Dans le monde, ce seront plus de 2500 postes supprimés, notamment 800 dans l'usine d'Agrate Brianza en Italie, conduisant le ministre des finances transalpin à retirer son soutien à la multinationale.
Selon les informations de la CGT, le groupe ne gardera in fine qu'un quart de ses effectifs actuels en France, si l'on ajoute à ces suppressions de postes les départs volontaires et les mobilités externes.
La CFDT exprime également son inquiétude, en dénonçant une gestion fragile et des dispositifs de reconversion insuffisants.
Cette décision est incompréhensible alors que les activités du groupe sont rentables et qu'il bénéficie de plusieurs millions d'euros d'aides publiques, notamment 2,9 milliards d'euros de subventions, conditionnées à la création de postes et à la sauvegarde de l'emploi.
Alors que l'État français est actionnaire du groupe via la banque publique d'investissement, il lui demande quelle stratégie compte déployer le Gouvernement pour s'opposer à cette décision brutale et infondée de STMicroelectronics, notamment eu égard aux aides publiques massives perçues par le groupe.
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En attente de réponse du Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
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