Question de M. LAURENT Daniel (Charente-Maritime - Les Républicains) publiée le 15/05/2025

M. Daniel Laurent attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins sur la situation de la gynécologie médicale en France. Alors que cette spécialité médicale, distincte de la gynécologie-obstétrique, joue un rôle fondamental dans la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies touchant spécifiquement les femmes tout au long de leur vie, le nombre de postes ouverts à l'internat pour l'année universitaire 2024-2025 a été réduit, passant de 91 à 79. Cette décision survient dans un contexte de pénurie structurelle grave, dans lequel certains départements sont déjà totalement dépourvus de médecins gynécologues médicaux, compromettant gravement l'accès aux soins. Cette baisse du nombre de postes, inédite depuis le rétablissement de la spécialité en 2003, semble incompatible avec les objectifs de santé publique liés à la santé des femmes : lutte contre les infections sexuellement transmissibles, dépistage précoce des cancers, accompagnement de la contraception et de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), prise en charge de l'endométriose ou encore du parcours de ménopause. Aussi, il lui demande quelles mesures urgentes il compte prendre pour annuler cette diminution du nombre de postes dès 2024, mettre en place un plan ambitieux de formation et de valorisation de cette spécialité, et garantir un accès équitable à la gynécologie médicale sur l'ensemble du territoire.

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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins .

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