Question de Mme DREXLER Sabine (Haut-Rhin - Les Républicains-A) publiée le 17/07/2025
Mme Sabine Drexler interroge M. le ministre auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins sur les conséquences graves des progestatifs de synthèse (Androcur, Lutéran, Lutényl), prescrits pour des troubles gynécologiques, qui augmentent significativement le risque de méningiomes, des tumeurs cérébrales non cancéreuses.
Ces tumeurs nécessitent des chirurgies complexes, entraînant des séquelles neurologiques importantes, voire une inaptitude au travail. Malgré des alertes de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dès 2018, des signaux préoccupants existaient dès les années 2000, et les victimes, notamment celles d'avant 2020, peinent à obtenir réparation en raison de procédures longues et inégales. Une quarantaine de rapports d'expertise définitifs confirment le lien de causalité entre la consommation de ces médicaments et le développement de méningiomes, entraînant de graves séquelles chez les patientes. Les associations, comme l'Association Méningiomes dus à l'Acétate de cyprotérone, aide aux Victimes Et prise en compte des Autres molécules (AMAVEA), souhaitent qu'un dispositif d'indemnisation amiable, similaire à ceux du Mediator ou de la Dépakine, soit mis en place avec un collège d'experts indépendants pour garantir une évaluation équitable et rapide des dossiers. Elles appellent aussi à un dialogue avec les pouvoirs publics pour garantir une reconnaissance équitable des préjudices subis. Au vu du nombre de patientes concernées (750 dossiers constitués et 70 procédures judiciaires ou amiables en cours), elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les actions que le Gouvernement envisage de mettre en oeuvre pour répondre à ces attentes.
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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins .
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