Question de M. BONHOMME François (Tarn-et-Garonne - Les Républicains-A) publiée le 25/09/2025
M. François Bonhomme attire l'attention de Mme la ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les difficultés rencontrées par la filière française de production de la tomate cerise. En cette période, qui s'étend jusqu'à la fin octobre, les producteurs français se trouvent confrontés à une mévente de leurs produits, tandis que les étals de la grande distribution continuent de proposer massivement des tomates importées, en particulier du Maroc. Cette situation résulte en grande partie des écarts de coûts de production, liés notamment au faible prix de la main-d'oeuvre, qui permettent aux producteurs marocains de mettre sur le marché des barquettes de tomates cerises à des tarifs particulièrement bas. Leurs homologues français, ne parvenant plus à écouler leurs volumes importants en cette année 2025, alertent sur les risques de destruction d'une partie de la récolte en raison des invendus et sur la nécessité urgente de mesures de régulation. Certains appellent à un relèvement des droits de douane afin de rétablir une concurrence équitable. Au dernier salon de l'agriculture, le Gouvernement avait annoncé la relance du comité franco-marocain de la tomate, instance de dialogue entre filières. Or, à ce jour, aucun accord n'a été trouvé, et les inquiétudes des producteurs demeurent entières concernant leur avenir économique. Aussi, il souhaiterait savoir quelles décisions concrètes le Gouvernement entend prendre, à la fois dans le cadre des discussions bilatérales et au niveau européen, pour soutenir la filière française de la tomate cerise, mieux encadrer les importations et favoriser la consommation de la production nationale.
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Transmise au Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire
En attente de réponse du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.
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