Question de M. COURTIAL Édouard (Oise - UC) publiée le 20/11/2025
M. Édouard Courtial attire l'attention de Mme la ministre de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées sur la situation des patientes victimes des médicaments Androcur, Lutényl et Lutéran.
Ces traitements hormonaux, prescrits pour des affections gynécologiques bénignes, ont été reconnus par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) comme présentant un risque accru de méningiomes intracrâniens lors d'une utilisation prolongée.
De nombreuses patientes souffrent aujourd'hui de séquelles neurologiques lourdes, tandis que les procédures judiciaires engagées contre les laboratoires se révèlent longues, complexes et coûteuses.
L'association AMAVEA, représentant les victimes, réclame depuis plusieurs années la mise en place d'un dispositif d'indemnisation amiable sous l'égide de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (ONIAM), sur le modèle des dispositifs déjà existants pour le Mediator ou la Dépakine.
Or, malgré ces sollicitations et la reconnaissance scientifique du lien de causalité, aucune décision gouvernementale n'a été annoncée à ce jour pour permettre une réparation rapide et équitable.
Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend instaurer un dispositif d'indemnisation spécifique et amiable pour les victimes de ces progestatifs, et dans quels délais une telle mesure pourrait être mise en oeuvre.
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En attente de réponse du Ministère de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées.
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