1
voir chapitre I, titre III, C.
2
Votre rapporteur constate d'ailleurs avec étonnement que le
crédit d'impôt-recherche donne lieu à des
difficultés d'application sur le terrain. En effet, il semble qu'en
dépit du dispositif de " rescrit fiscal " étendu par la
loi de finances pour 1997 aux entreprises souhaitant bénéficier
du crédit d'impôt-recherche (voir article L. 80 B
3° du livre des procédures fiscales), l'administration retarde
l'octroi de son agrément tacite à un projet de recherche pouvant
donner droit au crédit d'impôt. En outre, les entreprises ayant
bénéficié du CIR font assez systématiquement
l'objet d'un contrôle fiscal.
3
Les 40 % restant sont soumis aux règles
générales des FCPR.
4
Telles que définies par les deux premiers alinéas de
l'article 22 de la loi n° 88-1201 du 23 décembre 1988 relative
aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières et portant
création des fonds communs de créances : il s'agit de
valeurs mobilières non admises à la négociation sur un
marché réglementé français ou étranger, de
parts de SARL ou d'avances en compte courant consenties par le fonds aux
sociétés dans lesquelles il détient une participation.
5
Depuis la loi de finances rectificative pour 1997, il n'est pas
tenu compte des participations des sociétés de capital-risque,
des sociétés de développement régional et des
sociétés financières d'innovation pour
l'appréciation de cette condition, à condition qu'il n'existe pas
de lien de dépendance avec ces dernières sociétés.
De même, cette appréciation ne tient pas compte des participations
des FCPR et des FCPI.
6
Rapport Sénat n° 168 page 122.
7
Rapport AN n° 456, page 175.
8
Sont considérées comme indépendantes au sens
communautaire, les entreprises qui ne sont pas détenues à hauteur
de 25 % ou plus du capital ou des droits de vote par une entreprise ou
conjointement par plusieurs entreprises ne correspondant pas à la
définition de la PME. Ce seuil peut toutefois être
dépassé si l'entreprise est détenue par des
sociétés publiques de participation, des sociétés
de capital-risque ou des investisseurs institutionnels, à condition que
ceux-ci n'exercent, à titre individuel, ou conjointement, aucun
contrôle sur l'entreprise.
9
Le délai de souscription devait s'achever le 31
décembre 1998. Il a été prorogé de trois ans par la
loi de finances pour 1999.
10
Ces plafonds résultent de la loi de finances pour 1999.
Ils s'élevaient auparavant respectivement à 140 et 70 millions de
francs.
11
Pour 1997, le rapporteur général de la commission
des finances de l'Assemblée nationale fait état de 63 500
déclarations de souscription enregistrées au titre de
l'imposition des revenus de l'année 1996 pour un montant total de 2.430
millions de francs. Le nombre de foyers bénéficiaires aurait
été de 56 200 et le montant total des réductions
d'impôt de 340 millions de francs. Ces chiffres sont encore provisoires
et fondés sur une exploitation partielle des rôles.
12
Voir Séance du Sénat du 7 décembre 1998, JO
des débats page 6065.
13
Ainsi, selon les dernières données disponibles
fournies par l'OCDE, les impôts sur le patrimoine représentaient
5 % des prélèvements obligatoires en France en 1996 contre
2,9 % en Allemagne, la moyenne européenne s'élevant à
4 ,2 %.
14
Ne sont plus déductibles les déficits
catégoriels autres que professionnels et sont désormais
intégrés dans le calcul du revenu global les revenus
exonérés d'impôt sur le revenu.
15
Dans les sociétés cotées, ceci suppose un
accord de liquidité aux termes duquel le bénéficiaire
reçoit la garantie de trouver un acquéreur au prix convenu.
16
Initialement, le dispositif était réservé
aux sociétés de moins de sept ans. L'article 4 de la loi de
finances pour 1999 en a étendu le bénéfice aux
sociétés de moins de quinze ans.
17
cf. CHAPITRE III UN VOLET FISCAL À ENRICHIR page 60
18
Cette rétroactivité de la mesure par rapport
à l'entrée en vigueur de la loi de finances pour 1996 s'explique
par le souci de prévenir tout effet d'aubaine à compter du moment
où le relèvement de taux projeté a été rendu
public.
19
Sont considérées comme indépendantes au sens
communautaire, les entreprises qui ne sont pas détenues à hauteur
de 25 % ou plus du capital ou des droits de vote par une entreprise ou
conjointement par plusieurs entreprises ne correspondant pas à la
définition de la PME. Ce seuil peut toutefois être
dépassé si l'entreprise est détenue par des
sociétés publiques de participation, des sociétés
de capital-risque ou des investisseurs institutionnels, à condition que
ceux-ci n'exercent, à titre individuel, ou conjointement, aucun
contrôle sur l'entreprise.
20
Le délai de souscription devait s'achever le 31
décembre 1998. Il a été prorogé de trois ans par la
loi de finances pour 1999.
21
Ces plafonds résultent de la loi de finances pour 1999.
Ils s'élevaient auparavant respectivement à 140 et 70 millions de
francs.
22
Pour 1997, le rapporteur général de la commission
des finances de l'Assemblée nationale fait état de 63 500
déclarations de souscription enregistrées au titre de
l'imposition des revenus de l'année 1996 pour un montant total de 2.430
millions de francs. Le nombre de foyers bénéficiaires aurait
été de 56 200 et le montant total des réductions
d'impôt de 340 millions de francs. Ces chiffres sont encore provisoires
et fondés sur une exploitation partielle des rôles.
23
Ainsi, selon les dernières données disponibles
fournies par l'OCDE, les impôts sur le patrimoine représentaient
5 % des prélèvements obligatoires en France en 1996 contre
2,9 % en Allemagne, la moyenne européenne s'élevant à
4 ,2 %.
Projet de loi sur l'innovation et la recherche
Rapports législatifs
Avis n° 210 (1998-1999), déposé le