ANNEXE - POLITIQUE DE SOUTIEN DE LA FRANCE EN IRAK

Le soutien de la France à l'Irak s'est manifesté, dès septembre 2014, par la présence du Président de la République en Irak lors de l'investiture du nouveau Premier ministre, Haïder al-Abadi et par la tenue de la Conférence pour la paix et la sécurité en Irak, à Paris, bientôt suivie par la décision du Président de la République, à la demande expresse des autorités irakiennes, d'engager l'aviation française dans les frappes en Irak dans le but de soutenir les forces irakiennes et kurdes au sol. Ce soutien a ensuite été réaffirmé lors de la réunion ministérielle restreinte de juin 2015, à Paris, bien qu'assorti cette fois d'un encouragement à accélérer les réformes. Par ailleurs, la France s'était mobilisée, dès août 2014, pour faire face à la crise humanitaire en demandant la réunion en urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, puis la tenue d'un Conseil des ministres européens des affaires étrangères qui a décidé l'instauration d'un « pont de solidarité européen » vers le nord de l'Irak et enfin, en effectuant sa première livraison d'aide humanitaire à Erbil. Sur le plan militaire, les actions que la France mène actuellement dans le cadre de l'opération Chammal, lancée en septembre 2014, sont conduites en coordination avec celles de la Coalition internationale contre Daech, qui poursuit une campagne de frappes contre les positions de l'organisation terroriste en Irak. Le dispositif militaire français est actuellement composé de quatorze avions de chasse, d'un avion de détection et de commandement aéroporté (AWACS), d'un avion de patrouille maritime et d'une frégate déployée en permanence en Méditerranée orientale. Par ailleurs, la France conseille la 6 ème division irakienne à Bagdad dans le cadre du programme américain Advise and Assist tout en assurant des formations plus ciblées au profit des forces de sécurité irakiennes. Au total, plus de 3000 militaires irakiens ont été formés par la France.

Source : réponse écrite du Ministère des affaires étrangères et du développement international au questionnaire parlementaire écrit adressé par la commission.

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