N°
176
SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2001-2002
Annexe au procès-verbal de la séance du 16 janvier 2002
RAPPORT D'INFORMATION
FAIT
au nom de la commission des Affaires économiques et du Plan (1) et du groupe d'étude « Poste et télécommunications » sur les Actes du Colloque « Postes européennes : libéralisation et service public, entre mythes et réalités » organisé par le Sénat le 20 juin 2001,
Par M.
Gérard LARCHER,
Sénateur.
(1)
Cette commission est composée de :
M. Gérard Larcher,
président
; MM.Jean-Paul Emorine, Marcel Deneux, Gérard
César, Pierre Hérisson, Jean-Marc Pastor, Mme Odette Terrade,
vice-présidents
; MM. Bernard Joly, Jean-Paul Émin,
Patrick Lassourd, Bernard Piras,
secrétaires
; MM. Jean-Paul
Alduy, Pierre André, Philippe Arnaud, Gérard Bailly, Bernard
Barraux, Mme Marie-France Beaufils, MM. Michel Bécot, Jean-Pierre Bel,
Jacques Bellanger, Jean Besson, Claude Biwer, Jean Bizet, Jean Boyer, Mme
Yolande Boyer, MM. Dominique Braye, Marcel-Pierre Cleach, Yves Coquelle,
Gérard Cornu, Roland Courtaud, Philippe Darniche, Gérard Delfau,
Rodolphe Désiré, Yves Detraigne, Mme Evelyne Didier, MM. Michel
Doublet, Paul Dubrule, Bernard Dussaut, André Ferrand, Hilaire Flandre,
François Fortassin, Christian Gaudin, Mme Gisèle Gautier, MM.
Alain Gérard, François Gerbaud, Charles Ginésy, Francis
Grignon, Louis Grillot, Georges Gruillot, Charles Guené, Mme Odette
Herviaux, MM. Alain Journet, Joseph Kerguéris, Gérard Le Cam,
Jean-François Le Grand, André Lejeune, Philippe Leroy, Jean-Yves
Mano, Max Marest, René Monory, Paul Natali, Jean Pépin, Daniel
Percheron, Ladislas Poniatowski, Jean-Pierre Raffarin, Daniel Raoul, Paul
Raoult, Daniel Reiner, Charles Revet, Henri Revol, Roger Rinchet, Claude
Saunier, Bruno Sido, Daniel Soulage, Michel Teston, Pierre-Yvon Trémel,
André Trillard, Jean-Pierre Vial.
(2) Le groupe d'études est composé de : M. Pierre
Hérisson, président, MM. Gérard Larcher, Georges
Gruillot, Pierre-Yvon Tremel, Jacques Bellanger, François Trucy,
Philippe Adnot, Paul Girod, vice-présidents, M. Max Marest,
Mme Marie-France Beaufils, secrétaires, MM. Pierre André,
Michel Bécot, Paul Blanc, Jean Boyer, Jean-Claude Carle, Marcel Debarge,
Robert Del Picchia, Gérard Delfau, Michel Doublet, Christian Gaudin,
François Gerbaud, Joseph Kerguéris, Pierre Laffitte, Serge
Lagauche, Lucien Lanier Patrick Lassourd, Joseph Ostermann, Jean-Marc Pastor,
Charles Revet, Yves Rispat, Daniel Soulage, Jean-Pierre Sueur, Jean-Pierre
Vial.
Postes et télécommunications. |
INTRODUCTION
Message de M. Christian Poncelet, président du Sénat
Messieurs les parlementaires, Mesdames, messieurs,
C'est tout d'abord mon regret de ne pouvoir ouvrir personnellement ce colloque
que je tiens à vous exprimer par l'intermédiaire de mon ami le
Président Gérard Larcher.
Le sujet dont, à son initiative, vous débattrez tout au long de
cette journée est, à mes yeux, essentiel à un double
titre : il s'agit d'un service public auquel je suis
particulièrement attaché puisque j'y ai commencé ma
carrière professionnelle et auquel mes fonctions de Président du
Sénat me rendent particulièrement attentif. Il constitue en effet
un « noyau dur » de l'équilibre des territoires.
L'Europe l'a d'ailleurs consacré en reconnaissant son caractère
de service universel.
Dans le même temps, l'Europe requiert l'achèvement du
marché intérieur, c'est-à-dire l'ouverture à la
concurrence du secteur postal.
Avec persévérance, Gérard Larcher, qui préside le
groupe d'étude « Postes et
Télécommunications » du Sénat, demande au
gouvernement, depuis 1997, une loi d'orientation sur La Poste qui lui permette
précisément de s'adapter à cette situation concurrentielle
nouvelle comme ont su le faire d'autres postes européennes. Le
gouvernement aurait dû mettre à profit le délai ouvert par
l'accord Kohl-Chirac de 1996 pour organiser les conditions de cette adaptation.
Il n'en a rien été, et, qui plus est, les Quinze n'ont pu
s'entendre, en décembre dernier, sur une étape
intermédiaire.
Ce colloque est donc particulièrement bien venu puisqu'il permettra de
confronter les stratégies mises en oeuvre par nos partenaires
européens pour adapter leur secteur postal à la concurrence tout
en gardant présent à l'esprit la nécessité pour la
poste française de réussir sa mutation en préservant la
qualité d'un service au public.
Je sais que mes collègues sénateurs ne sont à court ni de
convictions ni de propositions dans ce domaine. Pour cette raison, si le
gouvernement veut bien les entendre par dessus les tumultes électoraux,
je dirai, cher Gérard Larcher, qu'il n'est pas trop tard pour sauver La
Poste mais qu'il faut faire vite et j'espère que vos travaux
d'aujourd'hui permettront d'accélérer un mouvement
inéluctable.